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Les perspectives du Partenariat sur le Congrès mondial sur le cancer 2012

Dr Jon Kerner
Le Dr Jon Kerner s’adresse aux délégués lors du Congrès mondial sur le cancer 2012.

Avant même de faire ses valises pour rentrer chez lui après le Congrès mondial sur le cancer en août dernier, Jon Kerner était sûr de d’ux choses. Premièrement, la participation de plus de 2 000 chefs de file de la lutte contre le cancer venus de 125 pays avait fait de cet événement de trois jours à  Montréal un succès pour les efforts mondiaux de lutte contre le cancer. d’uxièmement, l’approche collaborative du Canada à  l’égard de la lutte contre le cancer avait fait une très bonne impression sur les délégués internationaux.

« Le congrès s’est avéré une occasion merveilleuse de réseautage et d’échange de connaissances et de perspectives, a déclaré le Dr Kerner, responsable scientifique principal, Santé des populations et gestion des connaissances, au Partenariat canadien contre le cancer. Il fut très utile d’apprendre ce que les autres faisaient partout dans le monde et de voir comment leurs efforts peuvent faire avancer nos propres travaux. La contribution du Canada a été également très importante. Que ce soit durant les discussions d’ouverture ou les séances plénières, ou encore dans les présentations du village mondial, le modèle collaboratif canadien de lutte contre le cancer a été présenté dans de nombreuses séances et s’est attiré une grande reconnaissance internationale. »

La Dre Heather Bryant, vice-présidente, Programmes sur le cancer, Services cliniques et Santé de la population au Partenariat, et coprésidente du comité du programme scientifique du congrès, a souligné que l’intention première du congrès était de fournir des possibilités d’échange de connaissances et de voir les participants repartir enrichis d’une perspective plus étendue sur les efforts mondiaux de lutte contre le cancer.

« Le symposium et les séances en petits groupes étaient conçus pour s’imbriquer et former une histoire sur la lutte internationale contre le cancer, et pour mettre en avant un large éventail de perspectives. à la fin de chaque séance, les participants possédaient non seulement une meilleure compréhension, une compréhension plus approfondie du sujet en question, que ce soit la prévention du cancer ou la médecine personnalisée, mais aussi une compréhension plus générale des efforts globaux de lutte contre le cancer partout dans le monde », a déclaré la Dre Bryant, qui a récemment été élue membre du conseil d’administration de l’UICC, y rejoignant sa compatriote, la Dre Mary Gospodarowicz, présidente du conseil et directrice médicale à  l’hôpital Princess Margaret.

Quant à  Lee Fairclough, vice-présidente, Gestion et transmission du savoir et Stratégie, au Partenariat, les activités du congrès l’ont amenée à  réfléchir à  l’expérience et à  l’expertise canadiennes.

« Le fait que ce soit le Canada qui accueille cet événement est arrivé à  un point tournant majeur des efforts de lutte contre le cancer au Canada. J’ai été frappée par la présence canadienne au congrès, et par les progrès que nous avons réalisés au cours des six dernières années, depuis que le Partenariat et la communauté de la lutte contre le cancer ont commencé de mettre en œuvre la Stratégie canadienne de lutte contre le cancer, dit-elle. Il existe une bonne cohésion au Canada en raison de notre approche coordonnée et de la connexion entre les organisations et les experts, qui appuie nos progrès envers la réduction du nombre de cas de cancer et de la mortalité, ainsi qu’envers l’amélioration de la qualité de vie pour ceux qui sont atteints du cancer. Ensemble, nous btissons des compétences dont les autres nations peuvent profiter, et nous avons la responsabilité de faire connaître non seulement ce que nous faisons, mais aussi la façon dont nous le faisons. »

De même, le congrès fut l’occasion d’en savoir plus sur les travaux qui se déroulent dans d’autres pays.

« De nombreux pays aux économies émergentes font avancer leurs programmes de soins contre le cancer à  pas de géant, a ajouté Mme Fairclough. Dans certains pays africains, par exemple, où il est très difficile de trouver des professionnels de la santé, on utilise la télépathologie dès le début comme moyen d’accéder à  la nouvelle expertise requise pour fournir des soins contre le cancer. Ce type de progrès novateur pourrait influer sur notre propre approche en vue d’une prestation de soins adaptée à  notre vaste étendue géographique. »

Pour la Dre Bryant, le congrès a tenu ses promesses. « Cette conférence n’en est plus au stade de la simple présentation d’experts ou des progrès d’organisations données; elle a fait d’importants progrès pour ce qui est de lier l’excellent travail qui se fait dans tout le pays et partout dans le monde. J’ai le sentiment que, en nous appuyant sur nos efforts respectifs, nous avons vraiment fait des progrès et contribué aux efforts mondiaux visant à  réduire l’impact du cancer. »

Le prochain Congrès mondial sur le cancer aura lieu en Australie en 2014.