Établir des références pancanadiennes en matière de chirurgie du cancer et des mesures d’amélioration de la qualité s’appuyant sur des données probantes

Une priorité stratégique du Plan d’action pancanadien pour optimiser les soins chirurgicaux contre le cancer

Il est absolument indispensable de mettre en place des références pancanadiennes intégrées et systématiques et des mesures d’amélioration de la qualité s’appuyant sur des données probantes pour l’ensemble des chirurgies du cancer.

Appels à l’action pour améliorer la chirurgie du cancer

Le Canadian Network of Surgical Associations for Cancer Care (CANSACC) entend faciliter, de concert avec les partenaires pertinents, l’établissement d’indicateurs et de valeurs de référence propres à chaque type de cancer. Parce que l’analyse comparative pancanadienne et l’amélioration de la qualité sont essentielles, et que nous reconnaissons l’occasion présentée par la stratégie fédérale actuelle en matière de données sur la santé :

  • Nous appelons tous les gouvernements ayant pour mandat d’impulser la mise en œuvre d’approches axées sur les données à appliquer, dans un contexte pancanadien, les normes chirurgicales existantes et à dispenser des soins chirurgicaux conformes aux pratiques exemplaires. Il s’agit, notamment, de mettre en cohérence les bases de données avec différents registres synoptiques (registre des remplacements articulaires, registre d’organes, etc.).
  • Nous appelons l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) à collaborer avec les provinces et les territoires pour les aider à enregistrer et à gérer les données, notamment les plus récentes (datant de moins de six mois), propres à chaque stade de cancer, à l’échelon du traitement, et ce, afin de faciliter l’amélioration de la qualité, la planification stratégique et la réactivité du système. Les données pancanadiennes sur la survie donnent à penser que la capacité du système de soins de santé à diagnostiquer et à traiter, le plus en amont possible, les cancers les plus virulents constitue l’un des facteurs du taux global de survie. En outre, on devrait disposer, à l’échelle du pays, d’un ensemble minimal de données permettant de mesurer, de manière cohérente, les progrès réalisés en matière de résultats chirurgicaux.
  • Nous appelons les autorités régionales de la santé et les hôpitaux qu’elles gèrent à recueillir, conjointement avec les programmes de lutte contre le cancer et avec les chirurgiens spécialisés, des données indicatrices de la qualité propres à chaque type de cancer, à des fins de vérification, de rétroaction et d’intervention, une telle démarche devant être coordonnée avec les initiatives pancanadiennes en la matière. Ces données devraient être distribuées aux principaux décideurs dans les mois suivant leur collecte.