Priorités, cibles et mesures énoncées dans le plan visant à éliminer le cancer du col de l’utérus

Découvrez les mesures prises par le Canada pour éliminer le cancer du col de l’utérus

Si les cibles fixées dans le Plan d’action en matière de vaccination contre le VPH, de recours au test de détection du VPH comme méthode de dépistage primaire et de suivi des résultats de dépistage anormaux sont atteintes, le Canada accomplira son objectif d’éliminer le cancer du col de l’utérus d’ici 2040. Ces cibles sont organisées selon des priorités.

Priorité 1 : Améliorer les taux de vaccination contre le VPH

Presque tous les cas de cancer du col de l’utérus sont dus au virus du papillome humain (VPH), une infection transmissible sexuellement courante.

La vaccination contre le VPH est une mesure de santé publique sûre et efficace pour réduire la propagation de ce virus. L’une des meilleures choses que nous puissions faire pour la santé des femmes est d’augmenter les taux d’immunisation pour garantir que la prochaine génération de femmes canadiennes ne soit pas atteinte du cancer du col de l’utérus.
– Anne Pham-Huy, M.D., présidente d’Immunisation Canada

Cible : D’ici 2025, 90 % des jeunes de 17 ans seront entièrement vaccinés contre le VPH.

Mesure 1 : Accroître la connaissance et l’acceptabilité du vaccin contre le VPH

Mesure 2 : Augmenter la participation à la vaccination dans le cadre des programmes scolaires de vaccination contre le VPH

Mesure 3 : Améliorer la mesure et la déclaration des taux de couverture vaccinale des programmes scolaires de vaccination contre le VPH afin de cerner les inégalités et d’orienter l’amélioration des programmes

Apprenez-en davantage sur les politiques de vaccination contre le VPH au Canada.

Priorité 2 : Mettre en œuvre le test de détection du VPH comme méthode de dépistage primaire

Les tests de détection du VPH peuvent désormais déceler la présence de types de VPH à haut risque dans les cellules du col de l’utérus, et se sont révélés plus efficaces que les tests Pap pour réduire les taux de lésions précancéreuses du col de l’utérus.

Au Canada, chaque femme qui se soumet à un dépistage du cancer du col de l’utérus tirera avantage du passage des tests Pap aux tests de détection du virus du papillome humain (VPH). Le test de détection du VPH est un outil qui permet de détecter les lésions précancéreuses avec une plus grande précision. En outre, en cas de résultat négatif, il offre la certitude que les patientes ne présenteront pas de lésions précancéreuses au cours des années suivantes.
-Dre Gina Ogilvie, professeure, Faculté de médecine, Université de la Colombie-Britannique

Cibles :

  • D’ici 2030, 90 % des personnes admissibles auront subi un test de détection du VPH;
  • D’ici 2030, 90 % des personnes admissibles seront à jour quant au dépistage du cancer du col de l’utérus;
  • D’ici 2030, pas moins de 80 % des personnes admissibles appartenant à tout groupe identifiable seront à jour quant au dépistage du cancer du col de l’utérus.

Mesure 1 : Mettre en œuvre le test de détection du VPH comme méthode de dépistage primaire dans le cadre de programmes de dépistage organisé dans l’ensemble du Canada

Mesure 2 : Assurer l’équité en matière de participation au dépistage du cancer du col de l’utérus

Mesure 3 : Mettre en œuvre le test de détection du VPH par autoprélèvement dans le cadre des programmes de dépistage du cancer du col de l’utérus

Mesure 4 : Recueillir et communiquer des données agrégées sur le dépistage du cancer du col de l’utérus, et les utiliser pour améliorer les programmes

Apprenez-en davantage sur le dépistage primaire par détection du VPH au Canada et à l’étranger.

Priorité 3 : Améliorer le suivi des résultats de dépistage anormaux

Lorsque le dépistage du cancer du col de l’utérus détecte des cellules anormales ou précancéreuses, un suivi approprié et en temps opportun est essentiel pour traiter ces lésions précancéreuses et prévenir l’apparition du cancer du col de l’utérus.

À partir du moment où je suis allée voir mon médecin, le temps de passer des tests, de comprendre la situation, d’attendre, de réussir à voir un gynécologue, de décider de ce qui allait se passer, de subir une hystérectomie… cela a duré un an et demi. Le processus a été très long.
– Katherine, survivante du cancer du col de l’utérus

Cibles :

  • D’ici 2030, 90 % de toutes les personnes ayant obtenu un résultat de dépistage anormal (test de détection du VPH positif) devront avoir un plan de suivi clair et approprié, conçu et communiqué au cours des trois mois suivant le test associé au résultat positif;
  • D’ici 2030, 90 % de toutes les personnes considérées comme présentant un risque élevé d’anomalies importantes du col de l’utérus subiront une colposcopie en temps opportun;
  • D’ici 2030, pas moins de 90 % des personnes de tout groupe identifiable feront l’objet d’un suivi.

Mesure 1 : Normaliser le suivi approprié et en temps opportun des résultats de dépistage anormaux (tests de détection du VPH positifs)

Mesure 2 : Fournir un accès équitable aux services de suivi en cas de résultats de dépistage anormaux, et assurer leur utilisation

Mesure 3 : Recueillir et communiquer des données agrégées sur le suivi des patientes, et les utiliser pour orienter l’amélioration des programmes

Apprenez-en davantage sur le suivi des résultats de dépistage anormaux dans cette analyse de l’environnement.

Pour en savoir plus

Lisez des citations de nos partenaires exprimant leur appui à l’égard de l’élimination du cancer du col de l’utérus au Canada d’ici 2040.

Lisez le communiqué de presse (février 2020) intitulé «  Le Canada agit afin de répondre à l’appel de l’OMS pour éliminer le cancer du col de l’utérus ».

Lisez la déclaration de soutien (novembre 2020) intitulée « Déclaration de Cynthia Morton, PDG du Partenariat canadien contre le cancer, en soutien du lancement officiel de la stratégie d’élimination du cancer du col de l’utérus de l’Organisation mondiale de la Santé ».