Rapport sur le cancer du poumon et l’équité

Le cancer du poumon et les Premières Nations, les Inuits et les Métis

Étant donné que les Premières Nations, les Inuits et les Métis sont plus susceptibles de percevoir un faible revenu et de vivre dans des collectivités rurales ou éloignées, ils représentent probablement une part disproportionnée de la population décrite dans ce rapport. Toutefois, comme c’est le cas pour la plupart des bases de données actuelles sur la santé, les ensembles de données couplés au Registre canadien du cancer utilisés dans ce rapport ne contiennent pas d’identificateurs pour les Premières Nations, les Inuits ou les Métis et ne peuvent donc pas être utilisés pour tirer des conclusions sur les résultats liés au cancer chez ces groupes.


À quoi ressemble l’iniquité?

Les données provenant d’autres sources révèlent toutefois des inégalités importantes en matière de santé. Par exemple, par rapport à la population non autochtone du Canada :

Premières Nations

Les adultes des Premières Nations sont moins susceptibles, dans une proportion de 35 %, de survivre au cancer du poumon cinq ans après le diagnostic, malgré la similarité des taux d’incidence de la maladie.


Inuits

Les personnes vivant dans l’Inuit Nunangat (région désignée des Inuvialuit, Nunavut, Nunavik et Nunatsiavut) sont plus de deux fois plus susceptibles de recevoir un diagnostic de cancer du poumon.


Métis

Les adultes métis sont plus susceptibles de recevoir un diagnostic de cancer du poumon, et sont moins susceptibles, dans une proportion de 30 %, de survivre à ce type de cancer après cinq ans.


Il faut soutenir les efforts visant à améliorer l’équité en matière de prévention du cancer du poumon ainsi que de soins et de résultats liés à la maladie pour les Premières Nations, les Inuits et les Métis. À cette fin, il convient notamment d’accroître la disponibilité des données.

  • Les organisations de santé et les gestionnaires des données doivent soutenir les gouvernements et les organisations autochtones dans leurs efforts pour améliorer la disponibilité, l’analyse et la diffusion de données propres aux Autochtones et déterminées par eux afin de mieux comprendre l’expérience du cancer du poumon vécue par les Premières Nations, les Inuits et les Métis.
  • Bien qu’il existe, au Canada, diverses sources de données sur la santé des Premières Nations, des Inuits et des Métis, la plupart de ces données ont été recueillies à l’extérieur de ces collectivités et ne sont pas conçues pour répondre à leurs besoins. Les données relatives aux Premières Nations, aux Inuits et aux Métis doivent également être mieux coordonnées pour veiller à ce que des renseignements globaux sur leur santé et leur bien-être soient accessibles et standardisés. Cela permettra de réaliser des progrès quant à la réduction des écarts sur le plan de l’équité en santé qui affectent les Premières Nations, les Inuits et les Métis.

Pour obtenir des renseignements sur les références, cliquez ici afin de consulter le rapport.

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