Recommandations en matière d’assurance de la qualité de l’interprétation pathologique : rapport
1 novembre 2016
Ces recommandations de 2016 visent à accroître la sécurité des patients grâce à une amélioration et à une plus grande cohérence de l’assurance de la qualité en pathologie partout au Canada
Le cadre de recommandations de ce document concerne l’aspect interprétatif (consultation médicale) de la pratique de la pathologie. Les recommandations s’appliquent principalement à la pathologie chirurgicale, notamment les techniques auxiliaires de pointe comme l’immunohistochimie et la pathologie moléculaire. Elles s’appliquent également à d’autres sous‑spécialités, telles que la cytopathologie et l’hématologie morphologique (frottis sanguins, moelle osseuse). Cependant, elles font aussi l’objet de mesures d’assurance de la qualité (AQ) spécifiques recommandées par leur société de spécialité respective et par les organismes d’agrément provinciaux correspondants.
Bien que ce cadre s’applique à la pratique de la pathologie en général, lorsqu’on aborde certaines pratiques hautement spécialisées comme la pathologie pédiatrique, la neuropathologie et l’hématopathologie, on peut avoir à prendre en considération des nuances supplémentaires qui n’y sont pas incluses.
Ce document traite d’abord des éléments fondamentaux primordiaux qui doivent être mis en place à l’appui d’un système d’assurance de la qualité pour l’interprétation pathologique. Les parties détaillées du cycle des examens de pathologie sont considérées du point de vue pratique du pathologiste. Ce document contient ensuite une partie sur les politiques et les procédures d’assurance de la qualité (PPQA) internes qui doivent être en place pour permettre de veiller à l’AQ en interprétation pathologique. Il traite ensuite des mesures externes d’assurance de la qualité, telles que les tests de compétence et les examens des pathologistes par leurs pairs. Il formule enfin une recommandation sur la façon de faire face à l’expression d’une inquiétude concernant le rendement d’un pathologiste.
Le rapport ne précise pas que la mise en œuvre de ces recommandations nécessitera des ressources humaines, physiques et techniques considérables. Il ne prend pas non plus position en faveur desdites ressources. Ses recommandations sont plutôt destinées à servir de guide en s’éloignant d’une approche basée sur la stigmatisation et le reproche. Elles doivent être contextualisées en fonction des caractéristiques des systèmes de santé locaux.
Regardez les docteurs John Srigley et Victor Tron analyser ces recommandations en matière d’assurance de la qualité
L’Initiative de qualité de l’interprétation pathologique (IQIP) a été lancée en 2013 lorsque le Partenariat canadien contre le cancer et l’Association canadienne des pathologistes (ACP) ont uni leurs efforts en vue d’améliorer la qualité de l’interprétation pathologique au Canada.
L’IQIP a publié en 2016 un cadre, le premier du genre au Canada, visant à aider les territoires et les provinces à intégrer les recommandations formulées dans leurs programmes actuels et futurs d’assurance de la qualité.
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