Le nombre de Canadiens qui vont à l’école ou au travail à la marche ou en vélo stagne à 22 %
17 juin 2015
TORONTO — Seulement un adulte canadien sur cinq marche ou se rend à vélo à l’école ou au travail, un chiffre qui est resté inchangé depuis 2007, selon le Rapport de 2015 sur le rendement du système de lutte contre le cancer, le sixième rapport annuel du Partenariat canadien contre le cancer (le Partenariat) qui mesure le rendement du système de lutte contre le cancer dans l’ensemble du pays.
L’activité physique régulière peut contribuer à la protection contre le cancer du côlon et peut potentiellement protéger contre le cancer du sein après la ménopause et les cancers de l’endomètre. L’activité physique régulière peut également aider à prévenir l’obésité, qui est un facteur de risque pour de nombreux autres cancers, y compris le cancer du côlon, du rectum, du sein, de l’endomètre, du pancréas et du rein, et d’autres maladies chroniques comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires.
« Ces constatations indiquent un besoin de rendre les options saines plus disponibles pour les Canadiens », déclare la Dre Heather Bryant, vice-présidente de la lutte contre le cancer au Partenariat. « Les collectivités et les municipalités disposent d’une vaste gamme d’options de politique non utilisées qui encourageraient plus de Canadiens à utiliser le transport actif, ce qui pourrait aider à diminuer le risque de certains cancers. »
Le pourcentage d’adultes des provinces canadiennes qui ont déclaré faire du vélo ou marcher au travail ou à l’école en 2013 allait de 12 % à Terre-Neuve-et-Labrador à 26 % en Colombie-Britannique. Ce pourcentage était le plus élevé dans les trois territoires du Canada, atteignant 51 % au Nunavut.
De plus en plus de collectivités de l’ensemble du Canada reconnaissent les avantages d’investir dans la planification du transport actif et les nouvelles infrastructures pour améliorer la santé des gens. Le transport actif, défini comme le vélo, la marche ou les transports publics peut être plus facile pour les personnes dans les collectivités et celles qui doivent parcourir des distances plus courtes, mais il peut être accru en faisant le lien avec le transport public. Cela peut être fait en installant des supports à bicyclette sur les autobus publics, par exemple, ou en encourageant les liens piétonniers avec les stations de transit.
« L’intégration de l’activité physique dans les activités quotidiennes, comme marcher à l’épicerie ou prendre les escaliers, est une façon facile d’améliorer les niveaux d’activité physique », affirme le Dr Gaynor Watson-Creed, médecin hygiéniste pour la Régie régionale de la santé Capital Health de Halifax. « Une meilleure planification urbaine et des politiques conçues pour promouvoir le transport actif aideraient les Canadiens à faire des choix simples qui mèneraient à de grandes améliorations en matière de santé. »
Les politiques de « rues complètes » peuvent également aider à construire des routes pour tous les utilisateurs, des piétons aux cyclistes en passant par les utilisateurs des transports publics. Au Canada, les villes de Calgary, Edmonton, Waterloo, Ajax, Ottawa et Hamilton ont toutes adopté ces politiques novatrices.
Le rapport aborde également 17 indicateurs clés du rendement du système de lutte contre le cancer, y compris la prévalence du tabagisme, qui reste inchangée à 19,3 % des Canadiens; les taux de dépistage autodéclarés pour les cancers du sein, du col de l’utérus et colorectal; l’utilisation croissante d’un outil normalisé pour mesurer la détresse des patients; et le nombre de patients inscrits aux essais cliniques, entre autres choses.
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À propos de l’Initiative sur le rendement du système
L’Initiative sur le rendement du système du Partenariat produit des rapports annuels qui présentent des indicateurs de rendement qui couvrent les divers aspects de la lutte contre le cancer comme la prévention, le dépistage, le diagnostic, le traitement, l’expérience des patients et la recherche. De plus, le Partenariat produit d’autres rapports thématiques qui fournissent une analyse détaillée d’aspects particuliers du continuum de la lutte contre le cancer.
À propos du Partenariat canadien contre le cancer
Le Partenariat canadien contre le cancer travaille de concert avec la communauté de la lutte contre le cancer au Canada afin de réduire le fardeau de cette maladie sur la population canadienne. Inspiré et éclairé par les expériences des personnes touchées par le cancer, cet organisme œuvre avec des partenaires afin d’appuyer la prise en charge, par les diverses autorités, des données qui permettront d’optimiser la planification de la lutte contre le cancer et de susciter des améliorations sur le plan de la qualité des pratiques dans l’ensemble du pays. Grâce à un effort soutenu et ciblé à l’égard de tous les aspects de la lutte contre le cancer, cet organisme soutient le travail collectif de la communauté élargie de la lutte contre le cancer en produisant des résultats qui auront un effet à long terme sur la population, soit la réduction de l’incidence du cancer, la diminution de la probabilité de décès par cancer dans la population canadienne et l’amélioration de la qualité de vie des personnes touchées par la maladie.